Comment se tissent et s’entretiennent les liens au sein d’une famille ? Une chose est sûre, ils ne sont pas immuables et permanents. Ils évoluent avec les gens. Un repas de famille a-t-il la même saveur lorsque l’un des membres n’est pas assis à la table ? Y a-t-il plus forte intimité que celle partagée entre les filles et les mères qui s’isolent dans la cuisine pendant que le reste du monde bat son plein ? C’est ce que nous raconte Meg Griffiths à travers Lifeblood (« vital », en français). Chaque famille a ses traditions. Le plaisir de manger est au cœur de ces rituels. Lorsque Meg Griffiths a perdu sa grand-mère maternelle, son monde a changé. Sa place au sein de sa maison aussi. La photographe a donc cherché à comprendre, documenter, cette évolution à travers les repères de son quotidien. Il en ressort cette série magnifique où la simplicité des cadrages et la douceur de la lumière sont incroyablement éloquentes.

Extrait de "Lifeblood", © Meg Griffiths
Extrait de "Lifeblood", © Meg Griffiths
Extrait de "Lifeblood", © Meg Griffiths
Extrait de "Lifeblood", © Meg Griffiths
Extrait de "Lifeblood", © Meg Griffiths
Extrait de "Lifeblood", © Meg Griffiths
Extrait de "Lifeblood", © Meg Griffiths
© Meg Griffiths
Extrait de "Lifeblood", © Meg Griffiths
Extrait de "Lifeblood", © Meg Griffiths
Extrait de "Lifeblood", © Meg Griffiths
Extrait de "Lifeblood", © Meg Griffiths

Images extraites de la série Lifeblood © Meg Griffiths