Alexis Vasilikos expose dix ans de photo

30 mars 2016   •  
Écrit par Fisheye Magazine
Alexis Vasilikos expose dix ans de photo
Le photographe grec Alexis Vasilikos, qui avait fait la couverture de Fisheye #13, présente en ce moment une exposition solo à Athènes, “Here Is All There Is”, qui regroupe une sélection de ses photos réalisées entre 2005 et 2015.

Pour sa première exposition à la CAN Gallery d’Athènes, Alexis Vasilikos présente Here Is All There Is, une sélection d’images qu’il a réalisé entre 2005 et 2015. Photographe très productifs, les photographies exposées sont en quelque sorte les survivantes d’un vaste travail d’éditing. C’est justement ce qui démarque Alexis : l’editing est une part fondamentale du travail de ce photographe qui créé de manière compulsive.

© Alexis Vasilikos, Untitled (Covered), 2011 / Courtesy of CAN Christina Androulidaki gallery
© Alexis Vasilikos, Untitled (Covered), 2011 / Courtesy of CAN Christina Androulidaki gallery

Ce qu’il aime dans la photographie, c’est la qualité de la photo en elle-même, indépendamment de ce qu’elle nous évoque. Sa démarche s’apparente à une forme de méditation dont l’objectif n’est pas de raconter une histoire, mais de guider nos esprits à l’endroit où pourrait naître cette histoire. Par ce qu’il nous montre, il suggère d’autres significations en mélangeant l’ordinaire à l’extraordinaire.

© Alexis Vasilikos, Untitled (Electra), 2008 / Courtesy of CAN Christina Androulidaki gallery
© Alexis Vasilikos, Untitled (Electra), 2008 / Courtesy of CAN Christina Androulidaki gallery

Alexis Vasilikos, qui est né et a grandi à Athènes, n’a jamais quitté son pays, la Grèce. C’est au cours de ses années d’études au lycée qu’il s’intéresse à la photographie, devenue son métier depuis déjà vingt ans. « Je vais dehors et je me promène. Je m’inspire de mon environnement, puis j’en fais un mélange avec de l’amour et mes sentiments », déclare-t-il en guise de démarche artistique. Il n’aime pas capturer des choses en particulier. Ce qu’il cherche, c’est être là au bon moment. « D’une certaine manière, il n’y a qu’un seul thème qui m’intéresse, c’est la vie en elle-même car elle est unique. Je peux dire que mon travail est autobiographique dans le sens où il reflète ma vision de la vie. Je suppose que c’est ça mon thème favori, c’est vivre. »

© Alexis Vasilikos, Untitled (Grandmother), 2013 / Courtesy of CAN Christina Androulidaki gallery
© Alexis Vasilikos, Untitled (Grandmother), 2013 / Courtesy of CAN Christina Androulidaki gallery
© Alexis Vasilikos, Untitled (Covered), 2011 / Courtesy of CAN Christina Androulidaki gallery
© Alexis Vasilikos, Untitled (Covered), 2011 / Courtesy of CAN Christina Androulidaki gallery
© Alexis Vasilikos, Untitled (Fallen Leaves), 2013 / Courtesy of CAN Christina Androulidaki gallery
© Alexis Vasilikos, Untitled (Fallen Leaves), 2013 / Courtesy of CAN Christina Androulidaki gallery
Explorez
Avec Unique, le Hangar joue la carte du singulier pluriel
© Douglas Mandry, Retardant Panels (2023)
Avec Unique, le Hangar joue la carte du singulier pluriel
La nouvelle exposition du Hangar, à Bruxelles, met en lumière une vingtaine d’artistes qui ont choisi de transformer leurs photographies...
24 avril 2024   •  
Écrit par Eric Karsenty
La sélection Instagram #451 : la vie simple
© Melissa Alcena / Instagram
La sélection Instagram #451 : la vie simple
De la photographie de paysage à la nature morte en passant par l'autoportrait, notre sélection Instagram de la semaine est une ode...
23 avril 2024   •  
Écrit par Milena Ill
Ces corps qui nous traversent : réparer notre relation au vivant
© Chloé Milos Azzopardi
Ces corps qui nous traversent : réparer notre relation au vivant
Du 6 au 28 avril, Maison Sœur accueille Ces corps qui nous traversent, une exposition qui nous inivite à repenser notre rapport au vivant.
19 avril 2024   •  
Écrit par Costanza Spina
Les éternels éphémères : des abeilles et des hommes
© Maewenn Bourcelot
Les éternels éphémères : des abeilles et des hommes
C’est un monde sublime et violent, enchanté et tragique, énigmatique et d’une évidence terrible. Avec Les Éternels Éphémères, la...
18 avril 2024   •  
Écrit par Fisheye Magazine
Nos derniers articles
Voir tous les articles
Quand les photographes utilisent la broderie pour recomposer le passé
© Carolle Bénitah
Quand les photographes utilisent la broderie pour recomposer le passé
Les photographes publié·es sur Fisheye ne cessent de raconter, par le biais des images, les préoccupations de notre époque. Parmi les...
25 avril 2024   •  
Écrit par Apolline Coëffet
Elie Monferier : le filon au bout de l’échec
© Elie Monferier
Elie Monferier : le filon au bout de l’échec
Imaginé durant une résidence de territoire au cœur du Couserans, en Ariège, Journal des mines, autoédité par Elie Monferier, s’impose...
25 avril 2024   •  
Écrit par Lou Tsatsas
Les femmes s'exposent à Houlgate pour une nouvelle édition !
© Alessandra Meniconzi, Mongolia / Courtesy of Les femmes s'exposent
Les femmes s’exposent à Houlgate pour une nouvelle édition !
Le festival Les femmes s'exposent réinstalle ses quartiers dans la ville normande Houlgate le temps d'un été, soit du 7 juin au 1er...
24 avril 2024   •  
Écrit par Milena Ill
Flashs et paysages : les mondes mystiques d'lnka&Niclas
Family Portrait © Inka&Niclas
Flashs et paysages : les mondes mystiques d'lnka&Niclas
Des vagues et des palmiers rose-orangé, des silhouettes incandescentes, des flashs de lumières surnaturels dans des paysages grandioses....
24 avril 2024   •  
Écrit par Agathe Kalfas