
Belgique, gouteuse de pâtes, et dangereux tétons :
le portrait chinois de Charlotte Abramow
Elle est belge, mais installée en France. Depuis ses 18 ans, elle remet en cause les clichés associés à la beauté féminine et célèbre les corps dans ses images. Elle développe une réflexion sur les notions de consentement, ou de féminisme. Elle réalise des clips vidéos drôlement poétiques – La loi de Murphy d’Angèle ou reprise de la chanson Les Passantes de Georges Brassens. Elle est notre star de l’édition arlésienne 2021. Car tout l’été, à la Fisheye Gallery, Charlotte Abramow présente Première page, une exposition rendant hommage aux corps et aux femmes invisibilisées. Et à cette occasion, elle s’est pliée au jeu du portrait chinois.
Une de tes images ?

Une émotion ?
La nostalgie.

Un métier ?
Goûteuse de pâtes.

Un paysage ?
Depuis les falaises de Belle-Île-en-mer.

Un pays ?
La Belgique.

Un décor insolite à photographier ?
Les Îles Féroé.

Un morceau de musique ?
Jean-Sébastien Bach – Invention à 2 voix n°13.

Un vêtement?
Une culotte.

Une exposition ?
Première Page, jusqu’au 25 septembre à la Fisheye galerie, à Arles.

Un secret ?
Le téton féminin est très dangereux pour la société.
