Pour cette 10e édition, le thème « une génération » du Nikon Film Festival a inspiré plus de 1200 participants. Dans un contexte inédit, le palmarès a été annoncé en vidéo et en direct, le 13 mars dernier. Lumière sur les créations récompensées. 

La 10e remise de prix du Nikon Film Festival s’inscrit dans les annales. Au premier plan d’un Grand Rex vide se trouve Alexandre Dino, membre de l’organisation du festival et Cédric Klapisch, réalisateur et président du jury. Le confinement ne permettant pas de grandes festivités, le palmarès 2020 a été annoncé le 13 mars en direct sur Youtube depuis la célèbre salle parisienne. Pour cette nouvelle édition, le thème « une génération » a inspiré un nombre record de cinéastes. Fisheye vous dévoile le palmarès officiel ainsi que ses coups de cœur.

Yiórgos – Grand Prix du Jury et Prix des Médias

En 1967, alors âgé de 7 ans, Yiórgos imagine sa future vie loin de son pays natal, la Grèce. À travers des images d’archives personnelles et publiques, cette réalisation trace le récit d’une génération entière faite d’espoir, d’optimisme, et de rêves. 

 

© Lily Papamiltiades et Marion Grépin  

Je suis désiré – Mention Spéciale du Jury 

Deux hommes s’aiment. Ils souhaitent adopter. S’entame alors un long processus de validation auprès des services sociaux. « Quand l’enfant sera en âge de comprendre, comment vous lui expliquerez qu’il est différent ? ». Un témoignage actuel et plus que nécessaire. Bienvenu Désiré.

 

© Julien Laz Glòries

Lovers – Prix de la Meilleure Photographie

La caméra virevolte dans le tourbillon de l’amour. Le texte de Roméo et Juliette se faufile au gré des générations et des origines. L’amour reste alors le même, tendre et puissant. 

 

© Alexandre Brisa / Directeur de la photographie : Franck Brett

Les Temps Modernes – Prix des Écoles

Les apparences sont parfois trompeuses. Édouard est-il vraiment ce séducteur irrésistible ? Pas vraiment… Les Temps Modernes résonnent tristement dans notre actualité. Un hommage particulier à un personnel dévoué. 

 

© Studio Jams

La suite du palmarès officiel :

© Matthieu Ponchel et Prïncia Car

  • Spooning – Prix d’Interprétation Féminine et Masculine pour Pénélope-Rose Lévèque et Guillaume Duhesme

© Sarah Heitz de Chabaneix

© Sébastien Maggiani

© Rémi Parisse

© Franck Marchand

La sélection Fisheye : 

Les Éveillé

Derrière la réalisation de cette pépite remplie d’un humour fantasque se cachent les frères Leclercq. Vous assistez à la projection d’un documentaire biographique sur l’étonnante famille Éveillé. Il s’en dégage une atmosphère digne de Jean-Pierre Jeunet. On ne vous en dit pas plus… Effet de surprise garanti ! 

 

© Simon et Thibault Leclercq

Slurp

Insupportables, inaudibles, écœurants… Les « bruits de bouche » lors d’un repas en famille peuvent rapidement devenir source de conflit. Ici, un petit fils observe avec attention les « slurp » de sa mamie jusqu’à trouver une solution de paix. Un court métrage où l’image entre en osmose avec le bruitage et la musique. 

 

© Florent Hill

Je suis Cyrano

Une comédienne d’origine maghrébine entre sur un lieu de tournage. Le directeur de casting s’oppose au port de son voile. La femme débute alors une tirade autour de ce morceau de tissu plus que symbolique. Un talentueux pied de nez aux préjugés.

 

© Salah Issaad et Réda Seddiki

Nous sommes immortels 

« Tu sais Emma, je fais partie de cette génération d’hommes qui se croyaient invincibles. Peut-être même, immortels », entendons-nous dans cette lettre audio d’un père à sa fille. Lorsque les parents restent dévoués de la naissance… jusqu’à la mort. Une création d’émotion. 

 

© Natacha Giler

The Wait

Une adolescente attend « LE » tant désiré premier message suite à un rendez-vous amoureux. Le scénario s’inscrit dans notre ère générationnelle. La forme, colorée, géométrique et poétique, nous attendrit. Une belle réussite pour cette représentation d’un amour frais et innocent.

 

© Thibaut Buccellato

Je suis un bout de scotch

Un don d’organe, une mère peu présente dans le passé et une vieille photo de famille. Ce court métrage vous touchera par sa justesse et sa mélancolie d’un temps perdu. 

© Priscilla Lopes

Image d’ouverture © Simon et Thibault Leclercq