Créée en mars 2016 par Léa Bernard et Mathilde Vendrin, « Pool » expose pour la première fois, depuis le 3 mai dernier, l’un de ses photographes. Une initiative qui vise à accompagner les jeunes photographes vers une reconnaissance professionnelle. Rencontre.

C’est une première pour Mathilde et Léa, 24 ans, qui exposaient hier la série La plage de Damgan de Matthias Pasquet, dans le cadre de l’exposition collective et pluridisciplinaire « Relativités ». Née de la rencontre entre les deux jeunes femmes, Pool est une initiative hybride. Pour ses deux fondatrices, Pool « fonctionne comme un label de musique ».

Leur objectif : repérer et accompagner les jeunes photographes jusqu’à ce qu’ils aient toutes les clés en main pour vivre de leur métier. « L‘idée c’est de dénicher des photographes à la sortie de l’école car il y en a des très talentueux mais ils ne savent pas se vendre », explique Mathilde, aussi photographe. Elle poursuit : « Quand on sort de l’école, on commence souvent en tant qu’assistant photographe et c’est difficile de percer ». En fait, « Pool, c’est un tremplin » ajoute Léa.

Léa Bernard et Mathilde Vendrin avec Matthias Pasquet au vernissage de l’exposition « Relativités » © Mélany Marfella

Pour l’instant, Pool se compose seulement de quatre photographes. Le label se finance grâce à des commandes corporate confiées aux photographes qui en tirent une commission. Le reste des revenus sert à mettre en place des évènements culturels ou des projets artistiques, comme l’exposition en cours à la Maison populaire de Montreuil. Prochaine étape : ouvrir ses portes à un cinquième photographe spécialisé dans le reportage, et « si possible venant d’une autre école car nous sommes ouverts à tout horizon », spécifie Mathilde.

En (sa)voir plus

→ sur l’agence Pool : http://pool-paris.com/

→ L’exposition « Comment bâtir un univers qui ne s’effondre pas en deux jours : 2/3 Relativités » dure jusqu’au 2 juillet à la Maison populaire de Montreuil – 9Bis Rue Dombasle.