Paris Photo 2022 : cinq stands immanquables !

12 novembre 2022   •  
Écrit par Fisheye Magazine
Paris Photo 2022 : cinq stands immanquables !

Vous souhaitez vous rendre à Paris Photo mais manquez de temps pour arpenter toutes les allées de la foire de renom ? Pas de panique, on vous propose un tour des stands les plus remarquables – tant par leur scénographie que les artistes représenté·e·s !

Anaïs Horn – MLZ Art Dep

Avec Longing Ghosts in Deep Blue Paranoia, Anaïs Horn relate une histoire emplie de non-dits et de fantasmes abandonnés. Dédiée à la princesse Charlotte de Belgique et à son mariage chaotique avec Maximilien d’Autriche, sa série explore l’empreinte laissée par le passage du temps dans le château de Miramare. Les souvenirs du passé surgissent alors sur des miroirs, des cadres ou des tabourets où sont imprimées les images. Un projet porté par une mise en scène théâtrale réussie.

© Anaïs Horn / MLZ Art Dep© Anaïs Horn / MLZ Art Dep

© Anaïs Horn / MLZ Art Dep

 Group Show – Bildhalle

Compositions oniriques, flous éthérés, textures délicates… Comme à son habitude, la galerie Bildhalle donne à voir l’émotion à travers les artistes qu’elle expose. Cette année, Margaret Lansink y présente notamment Friction, une série dans laquelle elle juxtapose des portraits de ballerines – dont l’approche des 35 ans annonce une retraite imminente – à des paysages de la Vallée de la Mort. Une analogie poétique faisant l’éloge de l’éphémère, du changement et de l’imperfection. À ses côtés trônent les compositions magiques de Paul Cupido, Jeffrey Conley et Simone Kappeler, dont le paon rouge flamboyant capte immédiatement le regard.

© Simone Kappeler / BILDHALLE© Margaret Lansinkl / BILDHALLE

© à g. Simone Kappeler, à d. Margaret Lansink / BILDHALLE

Marguerite Bornhauser – Galerie Carlos Carvalho

Alors que la foule se densifie et que l’envie d’une bouffée d’air frais se fait sentir, soudain, l’image d’une pastèque juteuse nous appelle ! Autour, la suite des images d’Étoile Rétine, réalisée par Marguerite Bornhauser nous charme également. Ses tons vifs, vibrants, ses objets du quotidien transformés en œuvres d’art, sa poésie simple et universelle… Construite durant le confinement, avec une panoplie d’accessoires restreints, la série convoque avec délice une atmosphère légère et estivale en ce mois de novembre froid. Une halte des plus apaisantes.

© Marguerite Bornhauser / Carlos Carvalho© Marguerite Bornhauser / Carlos Carvalho

© Marguerite Bornhauser / Carlos Carvalho

Jorge Alberto Cardi – Christian Berst art brut

Avec Jorge Alberto, virée immédiate dans un monde torturé. Atteint de schizophrénie, tout comme son frère, l’artiste d’origine cubaine est surnommé dans les rues de la Havane « El Buzo » (plongeur en espagnol, ndlr) en référence à ses recherches compulsives d’objets délaissés dans les rues et profondeurs de la ville. Des valises remplies d’images griffonnées, des grigris et des cornes d’animaux… C’est tout un cabinet de curiosité grandeur nature qui s’offre à nous.

© Jorge Alberto Cardi / Christian Berst art brut© Jorge Alberto Cardi / Christian Berst art brut

© Jorge Alberto Cardi / Christian Berst art brut

Daniel Gordon – Huxley-Parlour Gallery

Dans les allées aux cimaises blanches, celles teintées de couleurs franches de la galerie londonienne Huxley-Parlour attirent instantanément votre attention. Trônent sur ces dernières les photographies et collages déstructurés de l’artiste protéiforme Daniel Gordon. Pareilles à des fresques picturales, rappelant parfois les natures mortes des avant-gardes, ses compositions graphiques redonnent un élan d’enthousiasme pour poursuivre la visite !

© Daniel Gordon / Huxley-Parlour

© Daniel Gordon / Huxley-Parlour

Image d’ouverture © Jorge Alberto Cardi / Christian Berst art brut

Explorez
Instax mini 99 : les couleurs instantanées d’Aliocha Boi et Christopher Barraja 
© Christopher Barraja
Instax mini 99 : les couleurs instantanées d’Aliocha Boi et Christopher Barraja 
La photographie analogique ne cesse de séduire un large public. Pour Fujifilm, Aliocha Boi et Christopher Barraja s’emparent de l’Instax...
À l'instant   •  
Écrit par Fisheye Magazine
Flashs et paysages : les mondes mystiques d'lnka&Niclas
Family Portrait © Inka&Niclas
Flashs et paysages : les mondes mystiques d'lnka&Niclas
Des vagues et des palmiers rose-orangé, des silhouettes incandescentes, des flashs de lumières surnaturels dans des paysages grandioses....
24 avril 2024   •  
Écrit par Agathe Kalfas
Concours #RATPxFisheye : lumière sur les médaillé·es
© Jeanne Pieprzownik
Concours #RATPxFisheye : lumière sur les médaillé·es
Le 3 avril 2024, le jury du concours #RATPxFisheye a désigné ses trois lauréat·es. Guillaume Blot, Jeanne Pieprzownik et Guillaume...
23 avril 2024   •  
Écrit par Fisheye Magazine
Les images de la semaine du 15.04.24 au 21.04.24 : pleins feux sur le potentiel du médium
© Maewenn Bourcelot
Les images de la semaine du 15.04.24 au 21.04.24 : pleins feux sur le potentiel du médium
C’est l’heure du récap‘ ! Les photographes de la semaine creusent l'énigme derrière les images, puisent dans les possibilités du 8e art...
21 avril 2024   •  
Écrit par Milena Ill
Nos derniers articles
Voir tous les articles
Instax mini 99 : les couleurs instantanées d’Aliocha Boi et Christopher Barraja 
© Christopher Barraja
Instax mini 99 : les couleurs instantanées d’Aliocha Boi et Christopher Barraja 
La photographie analogique ne cesse de séduire un large public. Pour Fujifilm, Aliocha Boi et Christopher Barraja s’emparent de l’Instax...
À l'instant   •  
Écrit par Fisheye Magazine
Isabelle Vaillant : récits d’une construction intime
© Isabelle Vaillant
Isabelle Vaillant : récits d’une construction intime
Jusqu’au 19 mai 2024, la photographe Isabelle Vaillant investit L’Enfant Sauvage, à Bruxelles, en proposant une exposition rétrospective....
Il y a 4 heures   •  
Écrit par Costanza Spina
Hailun Ma, pour l'amour du Xinjiang
© Hailun Ma, Kashi Youth (2023) / Courtesy of the artist, Gaotai Gallery and PHOTOFAIRS Shanghai (25-28 avril, Shanghai Exhibition Centre)
Hailun Ma, pour l’amour du Xinjiang
Que savons-nous de la vie des jeunes de la province du Xinjiang, en Chine ? Probablement pas grand-chose. C’est justement dans une...
Il y a 8 heures   •  
Écrit par Milena Ill
Quand les photographes utilisent la broderie pour recomposer le passé
© Carolle Bénitah
Quand les photographes utilisent la broderie pour recomposer le passé
Les photographes publié·es sur Fisheye ne cessent de raconter, par le biais des images, les préoccupations de notre époque. Parmi les...
25 avril 2024   •  
Écrit par Apolline Coëffet