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« Nous ne pourrons jamais expliquer, justifer la ville. La ville est là, elle est notre espace et nous n’en avons pas d’autres … C’est dans des villes que nous respirons ». Les propos de Georges Perec, dans son ouvrage Espèces d’espaces (1972), pourraient préfigurer notre réflexion sur la ville en tant que sujet et cadre d’observation. Lieu de rassemblements, d’oppositions, de planification et de débordements, de frottements et de changements, l’urbain est protéiforme. Sa figure composite et hétérogène nourrit l’imaginaire se prêtant ainsi à de multiples représentations dont le médium photographique a fait l’un de ses terrains de jeu favori. Dans la continuité de la programmation de la galerie inaugurée en 2017 avec l’exposition L’ombre de l’angle, PHOTOVILLE se saisit de la photographie pour interroger quatre villes du monde et, chemin faisant, enclencher un échange informé sur les grandes questions posées par l’urbanisation de la planète.
En s’appuyant sur les travaux engagés de quatre photographes et l’expertise de spécialistes de la ville (urbanistes, architectes, historiens), le cycle de conversations PHOTOVILLE propose une mise en dialogue de l’image et de l’urbain, du photographe et de l’urbaniste. Les conversations creusent les failles, soulignent les écarts, explorent les limites d’un espace mouvant, objet d’oeuvres photographiques se saisissant du corps de la ville et des corps qui l’habitent.

Pour ce deuxième rendez-vous, le photographe Stéphane Couturier et l’architecte Djamel Klouche viendront échanger autour de la ville d’Alger. 

Jeudi 08 février à 18h30