La sérieLes étreintes s’inspire d’une gestuelle dans les films de Douglas Sirk et d’Alfred Hitchcock : le regard hors champ déclenché par la fin d’une étreinte. Cet instant, presque chorégraphié dans le jeu des acteurs, raconte une double histoire: celle qui est représentée et celle qui est fantasmée. Telle Shirley MacLaine dans Woman time seven de Vittorio de Sica (1967), l’héroïne est un caméléon, elle change d’aspect physique et d’identité.  Passant d’étreintes en étreintes, contrainte, bouleversée, apaisée…à quoi pense-t-elle, que regarde-t-elle? En sondant son visage, notre film intérieur s’enclenche.

Fringe gallery Paris – 106 rue de Turenne, 75003 Paris