Jusqu’au 21 décembre, la Galerie Imane Farès présente les œuvres de l’artiste Oan Kim. Avec Digital After Love, il tente de répondre à une question : « Que restera-t-il de nos amours ? » Nos vies intimes sont à présent entièrement contenues dans nos poches de pantalon, à l’intérieur de nos téléphones portables – photos intimes, lettres, sms, messages vocaux – sous formes de données numériques, cryptées en une série de chiffres abstraits. Quelle en sera la pérennité ? A quoi ressembleront ces souvenirs de nos vies lorsque le temps commencera à faire son œuvre d’effacement ? Ce travail de photographie intime trouve son inspiration dans ces vieux albums de photos de famille en noir et blanc qu’on trouve parfois au marché aux puces. On y voit des personnes qui n’ont plus de noms, mais dont reste des traces d’affection, dont ces albums conservés soigneusement sont la preuve. C’est une méditation sur l’amour et l’oubli, une rêverie formelle sur l’idée de ruines numériques. Cette série de photos est issue d’une collaboration avec la musicienne Ruppert Pupkin, pour le prix Swiss Life à 4 mains dont ils sont lauréats.

© Oan Kim / Myop

Galerie Imane Farès – 41 rue Mazarine, 75006 Paris
WWW.IMANEFARES.COM